Avec mes 2 sisters for life, dénommée Dédé et Ninie, nous nous étions fixées de nous faire un week-end end shopping à Barcelone afin de dépenser tous nos sousous dans les fringues de la Plaza Catalunya. Pour nous protéger, 2 hommes étaient conviés, les dénommés Bob et Robert.
Nous arrivons donc par vol RyanAir à l'aéroport de Gérone dans lequel nous louons une voiture pour se diriger vers Barcelone, centre ville. 1h30 de route après, nous approchons enfin le centre-ville, le cul plat mais excités comme des puces. A la recherche de l'appartement que nous avons loué, on se prépare psychologiquement à dévaliser les boutiques, à ne plus compter nos billets, à bruler la carte amex...sauf qu'...
A un feu rouge, un malheureux être humain en scooter a crevé notre pneu arrière droit en faisant semblant par la suite de nous aider à nous garer dans une place pour nous faciliter le changement de pneu...
En tant que touristes non avertis, nous enlevons nos bagages du coffre et regardons ensemble la même roue crevée lorsqu'un autre malheureux être humain passe en scooter et nous crie "je peux changer vos roues, 2 rues plus haut, seulement 50 euros !!!" et ceci pendant 5 bonnes minutes. Lorsque nous nous retournons, un homme se dirige vers nous et nous dit dans un anglais approximatif : "je crois que vous venez de vous faire voler vos sacs, regardez la bas, ils sont en train de courir" .....2 sec après..."Thieerrrrry !!! On a volé ton sac !!!!!! Oh mon dieu, ils ont pris nos sacs !! Les encul***s ils ont volés nos sacs, bande de b*tards !!! Oh p*tain !!!! P*taiiiiiiin !!!!!!!! Qu'est ce qu'on faiit ??" Je me dirige vers les portes de voitures et ne trouvent que les bagages...Nos papiers d'identité, nos cartes qu'on aurait voulu utiliser, nos portables, nos si beaux appareils photo, nos billets d'avion, NOTRE ARGENT !! Jambes qui tremblent, cris de partout, cœur qui bat à tout rompre, je tente de rester calme et de faire un état des lieux. Je regarde la banquette arrière et fouille...je trouve mon sac ! Mon sac MINORITY de l'article précédent, celui que Doudou à payé si cher pour me l'offrir avant que je parte à Barcelone, mon sac vert, peut être trop moche que le voleur le prenne, mais mon sac est vivant !! Mon coeur reste à demi-rassuré, l'homme nous aide, il appelle la police, nous nous laissons faire sans grand espoir, nous avons l'impression que la police ne sera pas d'une très grande aide...Ma petite dédé, avait beaucoup d'espèces, ma petite dédé, ne savait plus si elle devait pleurer ou si elle devait crier...Ma petite dédé, a cru un instant qu'elle avait tout perdu !
Il pleuvait des cordes, on ne sait pas à qui s'adresser et lorsqu'on parle, on a du mal à nous faire comprendre. C'était leur première journée à Barcelone, pour Dédé et Robert, et ils en sont dégoutés. Après une journée passée dans les commissariats de Barcelone, ce sont d'ailleurs les seuls bâtiments que nous avions "visité", des petites bonnes nouvelles apparaissent, comme si on s'approchait de la lumière d'un tunnel. Une première : on a retrouvé les sacs. 2 heures après, on a retrouvé les papiers mais ils sont dans un lieu inconnu. 2 heures après, on a retrouvé les sacs, les papiers, il faut faire une reconnaissance et faire une estimation de l'état des lieux...Les sacs sont intacts, l'argent, les papiers, les objets de valeurs, tout y est, rien n'a été touché par les mains si sales de ces voleurs.
20 heures, on est tous réunis à table, en train de dévorer un bucket de KFC, en train de parler de ce malheureux incident qui nous mettra en doute à chaque pas que nous ferons à Barcelone. On garde nos sacs sur nous, on verrouille les portes de la voiture à chaque déplacement, on ne sort ni portable, ni argent sur une table ni à l'extérieur, sauf dans une boutique, les hommes se mettent à l'avant et les filles au milieu.
23 heures, tout le monde parle encore de la journée, on en revient pas. On ne revient pas que le vol soit si bien organisée, qu'on soit si bien tombés dans le panneau, qu'on se soit tous retournés pour écouter le mec en scooter, qu'on ne se soit pas rendus compte que des voleurs avaient ouverts les portes et soient partis en courant avec nos sacs, on ne se rend même pas compte qu'on a retrouvé et les sacs et l'argent qu'il y avait dedans. Et surtout, on ne revient pas qu'un ange gardien puisse encore exister, répondant au nom d'Albert. Cet homme que nous avons mis en doute pendant un instant, nous a aidé à prévenir la police, a accompagné les "victimes" à la police - en taxi - et a assuré la traduction de la plupart de nos échanges. Albert, on te doit une fière chandelle !
Dimanche 1 Février, tout est oublié, on se prépare à tout dévaliser. Direction, le centre commercial Maremagnum, près du port de Barcelone. Parking privé, bien sûr, et...3 bonnes heures de shopping intensif. Bershka, Zara, Mango, Lefties, Pull & Bear, rien n'y passe, on décharge tout, on charge nos bras, on sort du cash et on a tout oublié de la journée de la veille ! En soirée, on se fait une petite cuisine puis on parle de ce qu'on a acheté ou de ce qu'on a raté...Pour mieux acheté le lendemain !
Lundi matin, on se lève tôt, on se prépare à dévaliser les boutiques qui se trouvent près de la Rambla. C'est aussi le dernier jour de notre week end, nous avions déjeuner local c'est à dire de la Paella.
Une centaine d'euros après, nous arrivons à Paris en soirée et nous retournons chacun chez soi. Un week end qui a très mal commencé, une histoire qu'on imaginerait même pas arriver, qu'on ne conçoit même pas mais qui se termine hyper bien !